👉🏽 Appel à des augmentations pour reconnaitre l’engagement des équipes artistiques et techniques
Tous les ans une Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) se déroule dans toutes les branches. Cette négociation a pour but, pour les syndicats d’employeurs et de salariés, de discuter d’éventuelles hausses de salaires dans la branche.
Depuis 2020 et le retour de l’inflation, ces questions sont (re)devenues centrales pour lutter contre la précarisation des salarié.e.s de la branche.
Depuis 2024 le SYNAVI interroge ses adhérents lors d’une enquête flash pour connaître leur possibilité d’augmentation des salaires pour la NAO à venir. Cette enquête nous sert de base solide dans les discussions de la NAO.
➡️ Cette année l’enquête indique qu’en moyenne vous êtes prêt.e.s à augmenter de 1,6% les salarié.e.s permanents et de 1,8% les artistes et les non artistes intermittents.
➡️ Les revendications salariales portées pour les prochaines négociations s’établissent à +3,63 % pour les artistes dramatiques et +3,50 % pour les artistes lyriques.
➡️ Le taux d’inflation au 1er janvier 2025 est de 1,4 %.
Les négociations salariales dans le cadre de la NAO CCNEAC 2025 n’ont pas abouti à un accord. En effet, malgré une conscience partagée entre les organisations employeurs de la précarité des salarié.e.s du secteur, les discussions n’ont pas pu aboutir à une position commune. Nous avons néanmoins porté un mandat conforme aux résultats de l’enquête.
Un procès-verbal de désaccord va ainsi être signé. Il n’y a ainsi pas d’obligation d’augmentation des salaires et les minimas de la CCNEAC ne bougeront pas dans les mois qui viennent.
Le SYNAVI appelle néanmoins l’ensemble de ses adhérents à appliquer les hausses de salaires envisagées pour continuer à lutter contre la précarisation de nos salarié.e.s qui sont la richesse de notre secteur.
Pourquoi maintenir une dynamique salariale ?
- Pour lutter contre la précarité croissante dans le secteur.
- Pour préserver l’attractivité de nos métiers.
- Pour valoriser le travail des équipes, même par des gestes modestes.
Nous invitons donc chaque structure à envisager une revalorisation, même partielle, comme un acte de reconnaissance, de solidarité et d’engagement professionnel.
